lundi 13 juin 2011

Le Mastering audio : Notion

Comme c’est l’étape finale pour travailler sur le son, le mastering audio ou par traduction maîtrise du son se fait après le mixage. En général, cette étape consiste à optimiser un à un les fichiers audio d’un projet album dans le but de les monter ensemble par la suite sur un CD master.

La technique agit principalement sur le spectre des fréquences (égalisation), sur la dynamique (compression et compression multi-bandes), sur l’image stéréo, et sur le volume (optimisation de niveau) ; et que vous travaillez sur un ordinateur ou avec un matériel dédié au mastering, tous ces traitements sont surtout incontournables, mais aussi on les utilise même ensemble instantanément.

L’égalisation : traitement et réglages au niveau des fréquences, cette étape est généralement influencée par le genre de projet et le goût du client.

- La compression et la compression multi-bandes : intervention au niveau de la dynamique du son, la compression multi-bandes (dédié surtout au mastering) permet de contrôler ou compresser des plages de fréquences indépendamment.

- Le traitement de l’image stéréo : amélioration du positionnement des éléments du son dans l’écoute stéréophonique.

L’optimisation du volume : tout en respectant sa qualité et son caractère musical, on maximise dans cette étape le niveau du son. Et contrairement à ce que beaucoup en pense, un bon master ne signifie pas toujours sonner plus fort que les autres.

Chaque ingénieur de son mastering a sa propre sensibilité, donc les résultats ne seront pas vraiment identiques si on expérimente de confier le même projet à deux personnes travaillant chacun de leurs côtés.

Pour conclure, notons premièrement que le mastering audio n’a en aucun cas pour but de modifier un bon mixage, donc faire trop avec quelconque paramètre nuira sensiblement à la qualité du résultat final. Deuxièmement, il n’y a au mastering aucun moyen d’améliorer un mixage raté.

samedi 4 juin 2011

Les micros de studio

Neumann U87
Pour les prises de son en studio, on emploie plutôt les micros électrostatiques ou microphones à condensateur, que les micros électrodynamiques ou dynamiques. Pour transformer le son acoustique en courant ou énergie électrique, le procédé technique de sa fabrication fait un micro électrostatique plus sensible, il a une très large bande passante au niveau des fréquences et un rapport signal bruit élevé. Du coup, ce type de micro permet une reproduction parfaite du son dans ses moindres détails.

A cause de sa grande sensibilité, un micro électrostatique s’utilise sur un pied et avec une suspension élastique.

Pour fonctionner, il a aussi besoin d’une alimentation continue (généralement 48V). Cette tension est fournie via le câble du micro (XLR/XLR) par l’alimentation fantôme d’une table de mixage ou d’un préamplificateur.

Surtout avec une large membrane, les seuls vraiment inconvénients d’un micro électrostatique sont sa résistance au choc physique, et sa résistance et réaction face aux très fortes pressions acoustiques. Pour ces sons très forts directs (batteries, guitare amplifiée …), l’utilisation de micros dynamiques est plus efficace.
Shure SM 57, micro dynamique très polyvalent !
Tous les micros offrent une directivité cardioïde, c’est-à-dire que la source sonore doit être devant la face principale du micro. Cependant, les micros électrostatiques à doubles membranes présentent d’autres options en plus : omnidirectionnelle, bidirectionnelle ; ces options sont sélectionnées avec un commutateur présent sur ces micros.

Comment choisir son micro de studio ?  

Même si tous les micros d’enregistrement sont censés reproduire fidèlement tout type de son, chaque micro a sa propre caractère de sensibilité et de rendement au niveau des fréquences, ce qui lui donne sa propre couleur de son ou « grain ».

Selon le résultat souhaité, un micro pourrait être mieux adapté à une voix par exemple que les autres.

La qualité d’un enregistrement commence par la qualité du micro utilisé, mais savoir l’utiliser est une autre chose. C’est sûr, un micro électrostatique à environ 200 euros bien positionné peut rivaliser un à plusieurs milliers d’euros mal positionné.

Le bon choix est donc très vaste et il y en a pour tous les budgets ; et si le moyen le permet, les micros légendaires comme le Neumann U87 sont célèbres certainement pour leurs performances, mais beaucoup d’entre nous ont été satisfait avec les Rode, Audio-Technica, Berhinger, Shure, AKG, etc même en entrée de gamme.

Il n'y a pas donc de règle stricte sur le choix du micro ; je dirais que l’astuce est de savoir écouter et de savoir utiliser.

mercredi 1 juin 2011

Les machines dédiées

Pour les Home studios, on entend surtout par machines dédiées tous les matériels d’enregistrement et périphériques de mixage dont l’utilisation ne nécessite aucun ordinateur : enregistreur multipistes, table de mixage, compresseur, processeur d’effets, égaliseur, processeur de mastering, séquenceur midi, etc.

Avec un petit budget, on ne peut pas souvent s’équiper de tous ces matériels. Par contre, avec la technologie audio-numérique, quelques grandes marques comme Roland, Yamaha, Tascam, Korg ont fabriqué des appareils du genre tout en un, multifonctions ou station de travail complète, combinant enregistreur multipiste, table de mixage, traitements, effets et même graveur cd dans un même matériel.

Roland VS 1680
Les avantages : très bonne rapport fonction et qualité / prix, mise en marche presque instantanée, aucun souci de plantage, la mobilité car il y a très peu de branchements à faire, une bonne qualité sonore assurée, et aucun problème d’incompatibilité car un seul appareil peut suffire pour les prises de son jusqu'à la finition du cd master.

Les inconvénients : nombre de pistes limité à l’enregistrement et à la lecture, et même avec des cartes d’effets en extension, le nombre d’effets ou de traitements simultanés sont aussi limité ; les formats de données sont souvent différents que même avec deux appareils de même marque, l’échange de données est difficile ou impossible.