lundi 23 mai 2011

Les Logiciels Musique et son

Les logiciels de musique et de son sont aussi appelés  Logiciels DAW (Digital Audio Workstation).
Dès sa conception, chaque logiciel est orienté vers une application bien précise ; voici quelques catégories courantes :
  • Séquenceurs audio/midi :

Comme Cubase/Nuendo, ProTools, Sonar, Logic Audio, etc…, sont souvent les plus complets en intégrant prise de son, programmation, mixage, mastering, traitement et effet, montage, instrument virtuel.
  • Synthés / Instruments / Samplers virtuels :

Il y en a de type généraliste et complet comme Sampletank, Halion, Xpand, Dimension, Hypersonic, Kontakt, puis Stylus Rmx, Fruity Loops ou Reason qui ont chacun leurs propres séquenceurs.
Les dédiés à la batterie : BFD, Groove Agent, Battery, Addictive Drums, Session Drummer, Boom, etc.
Bref, on trouve pour chaque type instrument un équivalent virtuel ou presque : piano, orgue, basse, guitare, cuivre, percussion, etc.
  • Editeurs audio :

Conçu en général pour le traitement individuel des fichiers audio, le montage, le mastering : comme Wavelab, Sound Forge, Cool Edit/Audition, T-Racks, etc.
  • Effets et traitement :

Souvent sous forme de plug-ins, comme les packs Waves, TC Native, Classik Studio Reverb, Focusrite D2/D3, TL Space, les dédiés à la guitare comme Amplitube , Rig Guitar, etc.
  • Logiciels DJ : comme Virtual DJ, Ableton Live, etc.

Tous ses plug-ins, effets ou instruments virtuels, sont aujourd’hui pour la plupart et pour la compatibilité aux normes VST (de Steinberg) ou Direct X ou RTAS (de Digidesign/Avid) ou Rewire (branchement virtuel entre logiciels).

La liste ne sera jamais complète, tout çà c’est pour avoir une classification simple, et à nos jours, dans la compétition il n’y a pas vraiment un logiciel plus performant que les autres de même type sur le plan sonore ; mais pour beaucoup, loin devant,  ProTools HD est le top ! (pas pour les petits budgets, et moi-même, je n’ai jamais eu l’occasion de l’utiliser ou de l’essayer).

Je tiens à préciser que j’ai cités ces logiciels d’après mon expérience en la matière, et ils ne sont pas forcément les meilleurs pour tout le monde.

Astuces :
Pour savoir si un logiciel conviendrait à un projet, essayer d’abord une version demo ou pourquoi pas une version « crack » avant de l’acheter.
Installer tous les logiciels qu’on trouve affectera surement le système d’exploitation de l’ordinateur, en plus de l’espace disque occupée inutilement. Donc, il faut simplement maintenir les essentiels et efficaces dans le domaine exploité.

samedi 21 mai 2011

Interface audio ou Carte son

Une interface ou carte audio numérique, autre que celle intégrée à l’ordinateur à son achat est nécessaire pour tous travaux du son. La qualité d’une carte audio repose surtout sur la qualité de ses convertisseurs analogique/numérique et numérique/analogique.

Voici quelques points sur les caractéristiques principales d’une interface audio :
  • La résolution et la fréquence d’échantillonnage les plus élevées possibles en enregistrement et en traitement : aujourd’hui, 24 bits / 48 kHz est une moyenne et assez bonne.

  • Les entrées/sorties analogiques et/ou numériques disponibles :

Analogiques : il y 2 types : symétriques ou asymétriques ; connections : XLR / Jack / RCA (avec ou sans préampli et alimentation phantom pour les entrées XLR).
Numériques : les formats les plus courants sont le S/PDIF sur prise coaxiale ou une prise optique ; le ADAT sur prise optique qui a la particularité de prendre en charge huit canaux audio en même temps avec une seule prise.
Notons que pour enregistrer de la batterie acoustique, il faut au moins une carte audio à huit entrées.
  • Le port de connexion avec l’ordinateur :

Si les cartes sur port PCI (pour ordinateur de bureau donc) sont toujours existantes surtout avec les gammes pros, les ports USB et FIREWIRE sont devenus les plus courants.

  • Les autres options sont :

Les prises standards d’entrée/sortie  MIDI (fiche DIN cinq broches) utilisées surtout pour la programmation musicale (enregistrement de séquences de notes).
Les prises de synchronisation Word Clock sur fiche BNC
Les prises casques d’écoute
Les prises d’insertion
Les boutons et contrôles de gain, de volume, de balance
Etc…

Le choix est très vaste et dépend du besoin de chacun. Avant de s’en procurer, on doit savoir dans quel domaine l'interface audio ou carte son va être utilisée, avec quel instrument ou matériel, puis, avec quel type de logiciels et de système d’exploitation.


Bon, j’ai oublié ceci : pour nous les home studistes, beaucoup de constructeur ont conçu des interfaces audio du genre tout en un, combinant dans un même appareil : préampli, petite table de mixage, surface de contrôle, et bien sûr interface audio.

mardi 17 mai 2011

L'ordinateur musical

L’informatique musicale ou du son, appelée aussi MAO pour Musique Assistée par Ordinateur, est devenue incontournable pour beaucoup surtout en ce temps où tout se numérise ; elle a aussi ses inconvénients, et ce message a pour but d’aider tout le monde à avoir une idée précise sur le sujet, mais aussi d’orienter les passionnés dans leur choix.

L’ordinateur : de bureau ou portable, un Mac est idéal, c’est stable, aucun virus, mais plus chère. Pour un PC, d’après mon expérience, il ne faut pas gaspiller son argent à acheter des composants et  monter soi-même une puissante unité centrale, la facture sera plus élevée que d’acheter une unité centrale pré-montée de marque connue, techniquement bien étudiée, donc plus stable et avec garantie constructeur !

Côté performance, tous les ordinateurs d’aujourd’hui sont tous dotés de multiples processeurs, donc le choix de la puissance (ou vitesse) des processeurs ne pose plus pratiquement aucun problème,  mais avoir 2Go de mémoire vive et un disque dur de 320Go suffit si on n’utilise que quelques librairies de samples. Je me permets aussi de dire que tous les marques de processeurs des grands fabricants habituels tels que Intel, Apple et Amd, sont tous compatibles avec l’informatique musicale.

Pour les cartes graphiques, même intégrées à la carte mère, celles-ci sont aujourd’hui assez efficaces pour les applications sonores et musicales. Mais si ces cartes ou processeurs graphiques le permet, je recommande l’utilisation simultanée de deux écrans en double affichages pour un confort visuel  durant les mixages et le mastering !

Si votre choix est de monter vous-même votre unité centrale, je vais donner quand même une liste de marque de cartes mères que nous avons pu utiliser et constater les performances : Asus – Gigabyte – Abit – Msi.

Qu’est-ce qu’on peut faire avec l’informatique musicale ?

Avec une carte audio et des logiciels adéquats (que je vais parler dans mes prochains messages), on peut utiliser un ordinateur comme une station audionumérique ou DAW complète (DAW : Digital Audio Workstation): séquenceur MIDI – séquenceur ou multipiste audio – synthétiseur, échantillonneur et instrument virtuels – table de mixage – matériel de traitement et effet – matériel de mastering – platine DJ – etc.

Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Parlons des inconvénients en premier : en sachant bien choisir la carte son et les logiciels, il n’y a pas d’inconvénient majeur sur le plan sonore, ce qu’on peut dire, c’est qu’utiliser un ordinateur nécessite une bonne base de connaissance en informatique, surtout pour pouvoir bien gérer les données et les disques durs, et même pour les plus expérimentés, on n’est jamais à l’abris total d’un plantage suite à une erreur ou bug logiciel ou un virus. Ensuite l’encombrement : la mobilité n’est pas pratique car même avec un ordinateur portable, on doit au moins brancher une carte son et une souris.

Pour les avantages, avec les logiciels, un seul ordinateur peut remplacer beaucoup de matériels dédiés au son et à la musique, donc, c’est vraiment idéal du côté budget et investissement. Ensuite, ce qui aide beaucoup surtout dans les logiciels séquenceur, c’est qu’on peut tout afficher à l’écran ou presque : table de mixage aux VU mètres par tranche comme sur les consoles de gamme, des différents types d’analyseur, de l’automatisation en visuel ; la limite du nombre de pistes assez élevée permettant les projets les plus complexes…

Pour conclure, j’aime rappeler qu’ « avoir » n’est pas « savoir », et multitâches qu’elle soit, la machine est un outil mais pas une alternative à l’homme !

dimanche 15 mai 2011

Home Studio : LE LOCAL

  • Le choix du lieu :

Le choix du lieu est primordial, un environnement calme est le mieux adapté. Conscient que le son se propage aussi par le sol et par le mur des bâtiments, s’éloigner des vacarmes de la rue, des machines industrielles, d’une machine à laver, d’un frigo, bref de tout ce qui vibre ou bourdonne s’avère nécessaire, car même si c’est faisable, il est difficile et coûteux d’anéantir ces bruits.

  • L’isolation phonique 
Les bâtiments modernes d’aujourd’hui sont construits pour la plupart, suivant une norme technique d’insonorisation, mais ce n’est pas toujours suffisant !

Avec des joints, on doit boucher tous les trous, surtout en bas des portes et fenêtres, puis, matelasser et si nécessaire doubler les portes pour que l’isolation avec son extérieur soit parfaite pour chaque salle. (Imaginer une séance d’enregistrement perturbée par le bruit d’une moto qui passe, ou par le bruit de la chasse d’eau de la toilette à côté ! Puis, il ne faut surtout pas gêner les voisins par les prises de batterie ou les séances de mixage nocturne). L’insonorisation est aussi valable et même très important entre une salle d’enregistrement et sa salle de contrôle.

  • L’acoustique :

La neutralité acoustique de chaque salle n’est pas à prendre à la légère ; le but principal est d’y avoir un son mat, sans aucune réflexion gênante dans tout le spectre de fréquences (Réverbération trop longue, flutter, accumulation des fréquences basses dans les coins, etc…).
La solution : il faut y mettre à plusieurs endroits des panneaux à surface non lisse et généralement fabriqués avec des matériaux mous qui absorberont le son à l’impact donc sans aucune réflexion (laine de roche, mousse). En vente, des éléments d’angles ou capteurs de basse fréquence (bass trap) que l’on met dans les coins, il existe aussi des panneaux à poser sur les murs et des dalles à fixer au plafond. On peut acheter ces éléments de traitement acoustique à un fabricant professionnel ou essayer de les bricoler soi-même avec les matériaux disponibles. ( exemple : voir les produits de la marque Colsound . Aux murs, des rideaux bien froncés en tissus épais pourraient faire l’affaire pour les très petits, vraiment petits budgets !).

Pour le sol, une moquette améliore le tout.

  • L’air frais :

Enfin, de l’air frais fait toujours du bon à tout le monde, donc, il faut trouver ou concevoir un système d’aération adapté pour chaque cas.


samedi 14 mai 2011

Comment monter son Home Studio ?

A mon avis, comparé à un vrai studio, un home studio ou studio personnel est un studio à investissement très réduit : petit local, presque aucun équipement haut de gamme.

Alors, avant de commencer ou d’acheter  quelque chose, on doit bien définir à quoi va servir son home studio, car avec un budget réduit, mieux vaut n’avoir que quelques matériels efficaces pour un domaine bien précis que plusieurs bas de gamme dans l’espérance de pouvoir tout faire.

En effet, le home studio d’un musicien compositeur/arrangeur sera un peu différent de celui d’une personne qui veut enregistrer des voix ou des instruments acoustiques, ou pourquoi pas de la batterie. On peut aussi monter un home studio dédié seulement au mixage et/ou mastering ou même un studio personnel pour DJ.

Mettre sur pied un studio personnel repose surtout sur les choix à faire concernant : le local – l’ordinateur – la carte son – les logiciels MAO – les machines dédiées – le micro – le préampli – la table de mixage – le processeur d’effets – les moniteurs d’écoute – le synthé – le clavier maître – la surface de contrôle – etc…

Je vais publier un texte pour chaque sujet cité ci-dessus et je souhaite à tous une bonne lecture et une bonne compréhension.

lundi 9 mai 2011

Les métiers du son

Le domaine du son est très vaste, et sera encore plus grande avec le temps et la technologie. Le travail du son inclut tous les étapes depuis la création même d’un projet audio jusqu’à l’obtention du produit final et sa diffusion.

Par exemple, un morceau musical commence par la composition, puis passe par l’arrangement, l’enregistrement, le mixage, et le mastering avant d’être monté avec d’autres titres sur un support comme le CD ; si c’est pour un concert, on passe évidemment par la sonorisation que l’on peut considérer comme un ensemble d’unités à rôles bien distinctes.

En clair, dans un projet audio, chacun de nous doit choisir de travailler une étape ou unité correspondant à ses connaissances techniques et/ou musicales, ses passions et ses talents.

Voici quelques fonctions qui, à mon avis, sont les mieux connues dans le domaine du son :

  • L’arrangeur ou le musicien qui comme le chef d’orchestre, choisit les instruments de musique qui participeront dans une œuvre musicale. Et contrairement à ce qu’on pense souvent, l’arrangeur travaille déjà sur le son de chaque instrument de façon que l’orchestration soit une réussite musicale et sonore en même temps. 
  • Le preneur de son qui prend en charge évidemment tous les enregistrements sonores. Avoir une connaissance musicale avancée n’est pas toujours obligatoire pour ce genre de poste, mais on doit savoir exactement le genre et l’objectif du projet dans lequel on travaille et choisir ainsi la technique la mieux adaptée. 
  • L’ingénieur de son mixage doit faire le traitement sonore de chaque élément ou piste enregistré, puis les mettre ensemble de façon à ce que le résultat répond à l’attente technique ou musicale de l’artiste ou du propriétaire de l’œuvre. Là, être un musicien est vraiment un atout ou même exigé pour travailler dans un projet musical. 
  • L’ingénieur de son « mastering » assure la finalisation du son après le mixage. Il veille surtout à ce que le son obtenu corresponde qualitativement à son utilisation finale (film, album audio, album vidéo live, radiodiffusion, etc…), mais aussi à ce qu’il sonne bien avec tous les systèmes d’écoute possibles : chaîne HIFI – sonorisation – casques – enceintes multimédia – etc… (cliquer ici pour + de détails)
  • Le technicien de montage audio quant à lui utilise souvent des sons déjà finalisés au mastering. Il les met ou monte ensemble dans un même projet afin de répondre à l’objectif final (reportage, bande audio d’un film, spot publicitaire, etc…). Donc, je pense aussi qu’il ne soit pas nécessaire de connaître la musique pour ce poste ! 

Il faut dire que faire un métier dans le domaine du son n’est pas à improviser, une formation technique, ensuite le talent, les bagages musicaux et culturaux vont se compléter pour donner le meilleur résultat.